Emissions de CO2: l’Europe doit faire plus
S'ils comptent réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030, les pays membres de l'Union européenne...
10.03.2020 16:19Recherche Une étude de l’Université de Neuchâtel menée auprès de 5000 ménages montre que les Suisses ont des intentions contradictoires vis-à-vis de leur consommation d’énergie. Une seule personne sur quatre est par exemple prête à réduire l’utilisation de sa voiture.
Alors que la consommation d’énergies fossiles augmente et que la prise de conscience du réchauffement climatique progresse, les intentions des ménages de réduire leur propre consommation suivent peu. C’est ce qu’indique une étude publiée par la revue Social Change in Switzerland.
Dans cette étude menée auprès de 5000 ménages, les chercheurs Mehdi Farsi, Laurent Ott et Sylvain Weber de l’Université de Neuchâtel analysent les enquêtes annuelles sur la demande d’énergie 2016-2019. Ils montrent que seuls 25% des répondants se déclarent favorables à une réduction de l’utilisation de leur voiture alors que 33% déclarent vouloir réduire leur empreinte carbone.
Les femmes, les jeunes et les habitants des villes sont globalement plus disposés à réduire leur empreinte carbone ainsi que leur consommation d’énergie à travers une utilisation moindre de la voiture, du chauffage et de l’électricité. Les jeunes femmes soutiennent également davantage la grève du climat, indique un communiqué publié mardi.
De ces enquêtes ressort également que les hommes et les personnes âgées de plus de 55 ans ont une meilleure compréhension de l’énergie et de son impact climatique. Mais un bon niveau de connaissances ne s’accompagne pas d’intentions plus favorables quant à une réduction de la consommation énergétique.
En effet, les groupes de personnes avec de meilleures connaissances en matière énergétique semblent moins disposés à modifier leurs comportements. Informer la population n’est donc pas suffisant pour réduire la consommation d’énergie.
En interrogeant les individus sur la taxe CO2, l’enquête montre que celle-ci est souvent mal comprise voire même ignorée. Alors que la taxe CO2 s’élève à plus de 25% du prix du combustible (mazout et gaz), une minorité importante des répondants ne se rend pas compte qu’ils la paient.
Or, si de larges pans de la population ignorent une taxe, il est inutile de s’attendre à ce que celle-ci puisse modifier leur comportement au niveau de l’utilisation énergétique. Néanmoins, les trois chercheurs mettent en lumière que les Suisses, à l’exception des jeunes vivant en zone rurale, soutiendraient cette taxe lors d’une votation populaire.
La série Social Change in Switzerland documente l’évolution de la structure sociale en Suisse. Elle est éditée par le Centre de compétences suisse en sciences sociales FORS, basé à l’Université de Lausanne, et le Pôle de recherche national LIVES – Surmonter la vulnérabilité: perspective du parcours de vie.
S'ils comptent réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030, les pays membres de l'Union européenne...
10.03.2020 16:19Il a fait chaud, très chaud sur la Terre en janvier 2020. La température moyenne du mois a dépassé de 0,03° celle de...
04.02.2020 22:36L'empreinte écologique des voitures électriques est la meilleure. La production de la batterie est largement compensée...
04.02.2020 16:49Deux élus suédois de gauche ont proposé comme candidat au prix Nobel de la paix 2020 la jeune militante écologiste...
31.01.2020 07:24Les marcheurs qui ont relié en trois jours Landquart (GR) et Davos (GR) étaient plus de mille, annoncent les...
23.01.2020 15:52 WEF