Le réchauffement climatique donne des sueurs froides à l’UDC. Depuis que cette thématique est devenue dominante, le premier parti de Suisse marque le pas et a subi plusieurs revers lors d’élections cantonales. Le premier grand coup de tonnerre a résonné, en mars, lorsque l’UDC a perdu neuf sièges au parlement zurichois, soit dans le fief de son leader Christoph Blocher. Et le dimanche suivant, elle perdait sept sièges aux élections lucernoises et sept autres à celles de Bâle-Campagne.
Une décrue surprenante pour un parti qui n’a quasiment jamais cessé de progresser depuis les années 1990. Jusqu’à ce printemps, elle n’avait subi qu’un réel coup d’arrêt entre 2007 et 2011, après la non-réélection de Christoph Blocher, la scission que cela avait provoqué et l’apparition du PBD.
L’ironie sur le climat
Lors de l’assemblée du parti à Orbe, il y a quinze jours, le président Albert Rösti a joué la carte...