Berne
Philippe Boeglin
Une course contre la montre a commencé au sein de l’administration fédérale. Elle poursuit un but crucial: permettre à plus de 30 000 collaborateurs de continuer à utiliser un téléphone fixe après la fin 2017, date fatidique à laquelle Swisscom prévoit de débrancher la technologie analogique. Bonne nouvelle, la solution de remplacement existe. En revanche, c’est sa mise en œuvre qui pose problème, comme le montre notre enquête.
Successeur désigné du téléphone analogique, le programme informatique UCC («Unified Communication and Collaboration»), devisé à 54 millions de francs et impliquant environ 120 collaborateurs internes, verra son installation durer le double (!) de ce qui a été initialement planifié. Sa mise en place ne s’achèvera pas à la fin 2015, mais à la fin 2017. Soit précisément lorsque Swisscom tirera la prise. Inquiétante coïncidence.
Les fonctionnaires fédéraux se retrouveront-ils dépourvus de combiné sur leur bureau? L’Unité de pilotage informatique...