A peine le printemps, et déjà Paléo qui s’annonce. Les organisateurs ont pris de l’avance et choisi l’équinoxe pour faire éclore leur programmation. Et de promettre un «été flamboyant», avant de l’inonder sous le flow des rappeurs, fort nombreux à l’affiche de la 43e édition du festival nyonnais.
«C’est l’un des genres de musique les plus populaires de nos jours», a défendu le programmateur Dany Hassenstein, et nul de sensé ne trouvera à le contredire. Choix raisonnable, donc, que cette quinzaine de groupes labellisés hip-hop pour s’assurer un remplissage optimal de la plaine herbeuse foulée l’an passé par quelque 230 000 festivaliers. Lesquels subiront cette année, au choix: le simple, basique et parfois pénible Orelsan, auréolé de trois Victoires de la musique, l’outrancier Lorenzo, l’iconique Nekfeu, les gentillets Bigflo & Oli (prisés des ados) ou les revenants de NTM (adulés par leurs nostalgiques géniteurs). Sur la même scène, juste pour...