Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Cessez-le-feu sur le terrain au Yémen et pourparlers de paix à Macolin

Sept civils ont été tués au Yémen malgré l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu. Des discussions inter-yéménites se déroulent à Macolin (BE).

15 déc. 2015, 19:52
Une partie de l'avenir du Yémen se joue à Macolin (BE).

Le cessez-le-feu entré en vigueur mardi au Yémen semblait de plus en plus fragile alors que s'ouvraient à Macolin (BE) des pourparlers sous l'égide de l'ONU. Des discussions qui visent à mettre fin au conflit qui ravage ce pays pauvre de la péninsule arabique.

"Le début d'une cessation des hostilités" est "une première étape cruciale" pour établir "une paix durable dans le pays", a déclaré le médiateur de l'ONU Ismaïl Ould Cheikh Ahmed en confirmant le début de la trêve de sept jours, éventuellement renouvelable.

Le cessez-le-feu a pris effet à l'heure prévue, à 12h locales, a indiqué le général de brigade saoudien Ahmed Assiri, porte-parole de la coalition arabe agissant au Yémen.

Conduite par l'Arabie saoudite, cette coalition intervient depuis mars pour aider les forces gouvernementales à reprendre la capitale Sanaa et les régions conquises par des rebelles chiites houthis, accusés de liens avec l'Iran.

Sept civils tués

Au moins sept civils, dont trois enfants, ont malgré tout été tués par des bombardements des rebelles chiites sur la ville de Taëz (sud-ouest), selon une source médicale et des témoins. Quinze autres civils ont été blessés.

Quinze membres des forces progouvernementales ont également été tués et 20 blessés dans des attaques rebelles sur des positions loyalistes à Mas, dans la province de Marib (est).

Résolution 2216

A Macolin, les discussions inter-yéménites se déroulent loin des caméras.

Les parties doivent y discuter d'un "plan" de mise en oeuvre progressive de la résolution 2216 du Conseil de sécurité. Cette dernière exige le retrait des rebelles et de leurs alliés, mais aussi de milices, des zones conquises depuis 2014, ainsi que la restitution des armes lourdes à l'Etat, selon une source onusienne.

Les précédentes négociations, indirectes, qui se sont tenues en juin à Genève, n'ont pas permis d'avancée notable, chaque partie accusant l'autre de l'échec des discussions.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias