L'arrêt provisoire d'une centrale nucléaire en Suisse peut intervenir à tout moment en cas de danger immédiat. Les examens auxquels sont confrontés les différents sites ne devraient toutefois pas suffire pour prendre une décision.
«L'arrêt immédiat d'une centrale jusqu'à ce qu'elle puisse écarter le risque à l'origine de cette mesure peut être décidé par l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN)», a précisé hier son directeur Hans Wanner. Pour cela, il faut avoir identifié un «danger immédiat». Pressé de préciser ce terme, Hans Wanner s'est montré assez vague. «Lorsque la sécurité de l'exploitation est menacée.» Le directeur de l'IFSN a écarté comme motifs d'arrêt le non-respect des mesures de sécurité que les centrales doivent prouver maîtriser dans les prochains mois. Si des défauts sont constatés, un délai leur sera donné pour y remédier.
D'ici le 31 mars, les centrales doivent assurer qu'elles peuvent refroidir et protéger les piscines de stockage du combustible en cas d'événement combinant tremblement de terre et inondation. Le traitement des réponses prendra un mois. /ats