Qui n’en a pas parlé, qui ne s’en est pas gaussé: la comédie musicale de yodel «Uf immer und ewig» (Pour l’éternité), qui tourne en Suisse alémanique depuis janvier 2020, s’est révélée être un événement de supercontamination du virus dans le canton de Schwyz. Le malheureux destin des yodleurs et du public testés positifs a eu un écho jusque dans le «New York Times».
Plus de la moitié des membres d’une chorale neuchâteloise ont également été infectés. Mais un certain voyeurisme (voire une certaine Schadenfreude) a fait que les Schwyzois ont été bien davantage raillés que les Neuchâtelois… En costume, poussant la youtze, diffusant l’affreux virus, quoi de mieux à dénigrer?
Montrés du doigt jusqu’en Appenzell
Les organisateurs du spectacle sont sortis de leur silence (et de leurs gonds) cette semaine. «Nous avons suivi les règles de protection à la lettre et n’aurions pas pu faire mieux», s’est insurgé Erwin...