Après la flambée d’avant-Noël entre Berne et l’Union européenne (UE), le nouveau ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis ne sort pas de l’œil du cyclone. Ses embryons de décision sur la question européenne se heurtent à l’interne à des alliés potentiels, le PS et le PDC. Les deux partis ont affiché, ou réitéré, hier leur scepticisme, voire leur patent désaccord, avec le conseiller fédéral PLR. Sur deux points: son choix de garder le silence pendant ses cent premiers jours, et ses réflexions sur la création d’un Secrétariat d’Etat aux questions européennes.
Socialistes comme démocrates-chrétiens – ayant chacun de leur côté réuni les médias lors d’un apéro des Rois – demandent au Tessinois, en fonction depuis le 1er novembre, d’en livrer davantage. Un plan concret. Du contenu. Et vite.
Un silence trop long
«Ignazio Cassis doit s’exprimer sans tarder. On ne peut pas décréter de la sorte une période de mutisme...