Le jet-setteur zurichois Carl Hirschmann veut faire effacer 140 articles qu'il juge diffamatoires dans sept médias. Il a fait recours au TF contre une décision du tribunal de commerce qui estime que seuls trois articles portent atteinte à son honneur.
Carl Hirschmann exige que "20 Minuten", "BZ Berner Zeitung", "Der Bund", Radio 24, la "SonntagsZeitung", le "Tages-Anzeiger" et TeleZüri effacent sur internet et dans leurs archives électroniques 140 articles. Il estime qu'ils sont diffamatoires.
Le jet-setteur exige également de ces médias qu'ils publient des excuses et lui versent des dommages-intérêts. Il veut aussi savoir combien d'argent ces journaux, radios et télévisions ont gagné grâce aux articles le concernant.
Le tribunal de commerce a rejeté les demandes de Carl Hirschmann, sauf dans trois cas. Dans les 137 autres cas, il a été débouté. Carl Hirschmann a donc décidé de porter l'affaire devant le Tribunal fédéral, a indiqué le TF vendredi.
Actes d'ordre sexuel
Le TF a confirmé en février la condamnation de Carl Hirschmann à 32 mois de prison dont 20 avec sursis pour actes d'ordre sexuel avec une fille de 15 ans et contrainte sexuelle. Il avait forcé une amie d'enfance à lui faire une fellation dans les toilettes de la discothèque zurichoise "Saint-Germain", dont Carl Hirschmann était le propriétaire.
En novembre 2013, le TF avait accepté un recours d'une ex-amie du jet-setteur et condamné Carl Hirschmann à lui présenter des excuses et à reconnaître avoir porté atteinte à sa personnalité. Carl Hirschmann est le petit-fils du fondateur de Jet Aviation.