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Canicule: les usagers des transports publics vont transpirer

De plus en plus d’entreprises de transports publics ne refroidissent plus les véhicules à une température de 23-25°, mais se contentent de maintenir une certaine différence de température. Un système qui permet de faire des économies, mais qui peut se révéler dangereux pour la santé.

26 juin 2019, 07:48
Pour les CFF, un refroidissement de 5 à 7 degrés donnent aux usagers l'impression de se rafraîchir sans ressentir un choc thermique. (Illustration)

La chaleur va encore monter d’un cran mercredi en Suisse. Les personnes qui souhaitent se rafraîchir dans les transports publics pourraient bien être déçues. Comme le relève le 20 minuten, de plus en plus d’entreprises suisses ne refroidissent plus les véhicules à une température de 23-25°, mais se contentent de maintenir une différence de température.

Aux CFF par exemple, les wagons sont généralement refroidis à une température inférieure de 5° à 7° à celle extérieure. Exemple donné: le trajet Zurich-Genève. Avec environ 38° prévus dehors ce mercredi, les usagers doivent s’attendre à ce qu’il fasse près de 31° dans le train.

Nos passagers ne devraient pas subir de choc thermique en changeant de bus.
Sämi Deubelbeiss, porte-parole des Transports publics lucernois

«Nos passagers n’apprécient pas les grands écarts de températures», explique Sämi Deubelbeiss, porte-parole des Transports publics lucernois, au journal gratuit. «Ils ne devraient pas subir de choc thermique en changeant de bus.»

Ce nouveau système permet de faire des économies d’énergie et d’argent. Mais, des températures élevées à l’intérieur des véhicules peuvent entraîner une déshydratation. Et ce sans compter l’odeur causée par la transpiration.

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