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Candidat, Pascal Broulis estime n'avoir pas la faveur des pronostics

«Je suis candidat au Conseil fédéral»: Pascal Broulis a mis un terme cet après-midi aux spéculations lors d'une conférence de presse à Lausanne. S'il admet ne pas avoir «la faveur des pronostics», il estime pouvoir apporter son expérience de 7 ans à l'exécutif.

06 août 2009, 17:58

Troisième canton de Suisse en terme de population, Vaud doit pouvoir jouer son rôle de «pivot romand», estime Pascal Broulis. «Le pays a besoin d'un axe  fort Lausanne - Berne - Zurich».  

«Nous sommes à nouveau écoutés à Berne», il est temps pour le canton d'être à nouveau représenté au Conseil fédéral. Interrogé sur son «europhilie», qui pourrait lui coûter le soutien de l'UDC, Pascal Broulis a répété qu'il voyait en l'Union européenne un gage de stabilité et de prospérité. «Mais pour le  moment, nous devons consolider et assurer la voie bilatérale», a-t- il souligné.

Le candidat a évoqué sans détour ses «carences». Son niveau d'allemand, en premier lieu, qu'il entend améliorer dans les six mois. «J'ai repris les cours et je m'engage à le parler couramment  d'ici mars 2010», a-t-il déclaré.

Autre faiblesse: son manque de notoriété auprès des parlementaires fédéraux, en particulier alémaniques. Pascal Broulis a toutefois relevé qu'il était très actif au sein de la Conférence des cantons. Il compte sur le soutien des élus vaudois pour combler  son retard d'ici au 16 septembre.

M. Broulis pourra aussi bénéficier d'appuis à gauche. La  présidente du parti socialiste vaudois Cesla Amarelle estime que le conseiller d'Etat «pourrait incarner une rupture» à Berne, en nouant des alliances avec le PS, les Verts et le PDC. Si c'est Fulvio Pelli qui est choisi, c'est le bloc de la droite du parti radical et de l'UDC qui serait renforcé, a-t-elle analysé. /ats

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