Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Campagne sur les pesticides: ne pas finir pomme avec le bour

Banderoles arrachées ou taguées, menaces de mort... La campagne sur les pesticides dérape et fait de l’ombre à la votation sur le CO2.

22 mai 2021, 00:01 / Màj. le 22 mai 2021 à 08:22
Une structure est visible dans un champ d'un agriculteur afin d'inciter la population a voter deux fois non aux initiatives "Pour une eau potable propre et une alimentation saine" et "Pour une Suisse libre de pesticides de synthese" le jeudi 15 avril 2021 a Senarclens dans la campagne vaudoise. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

La campagne sur les pesticides est en train de partir en vrille. Aux banderoles des paysans taguées ou arrachées ont répondu des invectives et même des menaces de mort sur les partisans des deux initiatives. La sénatrice Céline Vara (Verts, NE) a dû être placée sous protection policière et Franziska Herren, à l’origine de l’initiative «pour une eau potable propre», s’est mise en retrait pour se protéger du torrent de haine.

Les deux camps en appellent à une désescalade, mais cette campagne laissera des traces. Il y a certes déjà eu des précédents, mais l’ampleur du phénomène surprend. La démocratie directe est mise sous pression, car elle implique un débat populaire ouvert et empreint d’un certain respect.

Le climat dans l’ombre

Cette campagne sur les pesticides attire tous les projecteurs, allant jusqu’à reléguer dans l’ombre le vote du siècle sur le climat, la loi sur le CO2. Alors bien...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias