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Cadavre dans le fourrage: plus de 200 moutons meurent empoisonnés en Thurgovie

Un éleveur thurgovien a perdu 200 de ses moutons, empoisonnés à la toxine butolitique. En cause, la présence d'un cadavre dans le fourrage.

21 juin 2016, 15:29
L'éleveur concerné possède environ 700 moutons. Il va désormais faire vacciner ses bêtes contre le botulisme.

Plus de 200 moutons sont morts empoisonnés à la toxine butolitique dans une exploitation agricole à Iselisberg (TG). Un cadavre d'animal dans le fourrage est à l'origine de cet empoisonnement. C'est le deuxième cas en peu de temps dans le canton.

En avril, 63 vaches sont mortes empoisonnées dans une exploitation à Gachnang (TG) à cause d'un cadavre dans le fourrage, a rappelé mardi l'office vétérinaire du canton de Thurgovie.

Dans le cas d'Iselisberg, l'éleveur a prévenu le vétérinaire et l'hôpital vétérinaire de Zurich, car il craignait une épidémie. Dans son rapport, l'hôpital vétérinaire arrive à la conclusion qu'une maladie peut être écartée et qu'il s'agit très probablement d'un empoisonnement. Les experts penchent pour le botulisme.

Le botulisme n'a jusqu'à présent été que très rarement diagnostiqué chez des moutons en Suisse, souligne l'office vétérinaire thurgovien. Généralement, l'empoisonnement a pour origine un cadavre dans le fourrage.

Pas transmissible à l'homme

La maladie n'est pas transmissible de l'animal à l'homme. L'éleveur touché a tout de même cessé de vendre le lait de ses bêtes sur le marché.

L'éleveur est un des plus gros producteurs de lait de brebis de Suisse. Il possède environ 700 moutons. Il va désormais faire vacciner ses bêtes contre le botulisme, a précisé l'office vétérinaire.

De très petites quantités de toxine botulique suffisent pour empoisonner un animal. Cette substance est également utilisée sous le nom de botox dans la médecine humaine et la chirurgie esthétique.

Les structures d'élevage à grande échelle accroissent le risque d'avoir un cadavre d'animal dans le fourrage. Les grosses faucheuses, les récoltes automatisées et la préparation du fourrage en machine permettent de moins en moins de repérer un cadavre d'animal atterrissant dans le fourrage, a expliqué Paul Witzig, vétérinaire cantonal.

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