«C’est dingue! Nous devenons, à notre insu, les figurants de mises en scène virtuelles!» Esther* en a plus qu’assez: dans son voisinage, au cœur de Zurich, quelqu’un s’est amusé, plusieurs fois, à envoyer un drone survoler sa terrasse. Elle n’est pas la seule à se plaindre: les polices de plusieurs villes confirment que les réclamations pour survols intempestifs augmentent.
Les propriétaires du drone ayant dérangé Esther semblent avoir compris leur erreur – ou s’être fait remettre à l’ordre: «Les survols ont cessé», dit-elle. De son côté, la police de la ville a recensé «60 téléphones par année, en 2016 et 2017, à cause de drones», selon le porte-parole Michael Walker. «Dans un tiers des cas, les pilotes ont été identifiés. Il en a résulté quatre dénonciations chaque année à l’Office fédéral de l’aviation civile» (Ofac).
Deux fois plus d’affaires
En 2017, ce dernier a recensé 31 enquêtes pénales pour...