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Immunité collective: "Cette stratégie équivaut à jouer à la roulette russe"

La Suède et les Pays-Bas, seuls pays européens à avoir choisi la stratégie de l’immunité collective, risquent de connaître une hécatombe, prévient le professeur et épidémiologiste belge Yves Coppieters.

31 mars 2020, 00:01
/ Màj. le 31 mars 2020 à 10:30
Men drink at the bar, of the Half Way Inn pub, in central Stockholm,  Monday, March 23, 2020.  Bars and restaurants in Sweden are still open despite the coronavirus outbreak. (Ali Lorestani/ TT News Agency via AP) Virus Outbreak Sweden

Il y a deux façons de stopper la course du coronavirus: soit attendre la mise au point de thérapeutiques, de tests de dépistage de masse et d’un vaccin, soit parier sur l’immunité collective. L’immunité collective ou grégaire? Elle consiste à laisser le coronavirus contaminer 50 à 70% de la population pour qu’elle s’immunise naturellement par contacts interhumains, tout en protégeant les populations plus vulnérables.

Si les pays européens ont choisi de repousser cette perspective afin d’éviter l’engorgement des structures hospitalières via les mesures de confinement, la Suède et les Pays-Bas préfèrent la méthode douce. A Stockholm par exemple, les écoles, cafés et restaurants sont toujours ouverts, même si les rassemblements de plus de 50 personnes viennent d’être interdits. Certes, l’immunité collective impacte moins l’économie, mais elle pourrait donner beaucoup de travail aux pompes funèbres. L’analyse du professeur Yves Coppieters, médecin épidémiologiste et professeur à l’Ecole de santé publique de...

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