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«Bus et bâtiments sont peu accessibles»

Une révision de l’AI est en cours. Mais elle n’intégrera pas totalement les personnes handicapées.

01 sept. 2018, 00:01
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«Ah, j’ai pensé que c’était vous.» La voix est pétillante, le ton avenant. Assise dans sa chaise roulante, Marie* vient à notre rencontre dans un café genevois, le visage habillé d’un sourire contagieux. «J’ai une maladie neuromusculaire génétique. Tous mes muscles sont atteints d’une forme de dégénérescence: le cœur, les poumons, mais aussi la déglutition est touchée. Les deux premiers types de la pathologie peuvent entraîner la mort très jeune. J’ai le type 3, donc de la chance dans mon malheur.»

La phrase pose Marie. La trentenaire raconte le handicap physique qui la frappe depuis la naissance. Elle en parle sans s’apitoyer sur son sort. «Je ne suis pas du tout paralysée, mais j’ai globalement très peu de force. Je ne peux par exemple pas soulever davantage qu’un ou deux litres d’eau.»

Infirmité congénitale

L’infirmité congénitale de Marie est reconnue. L’assurance invalidité (AI) la soutient financièrement. Heureusement pour la...

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