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Burkhalter n’était plus «en phase»

Le Neuchâtelois revient sur son départ.

21 avr. 2018, 00:01
epa05889238 Swiss Foreign Minister Didier Burkhalter looks on during the supporting the future of Syria and the region Brussels conference in Brussels, Belgium, 05 April 2017. The two-day event will be attended by ministerial representatives from 70 delegations, from the EU, the wider international community, the United Nations, major donors and civil society, humanitarian and development organisations. The conference is held to address the situation in Syria and the impact of the crisis in the region.  EPA/STEPHANIE LECOCQ BELGIUM EU SYRIA CONFERENCE

Dix mois après l’annonce de sa démission, Didier Burkhalter revient sur les raisons qui l’ont mené à quitter le Conseil fédéral. Interrogé par Darius Rochebin sur le fait d’avoir été minorisé au sein du collège gouvernemental, le Neuchâtelois répond que «ça arrive souvent d’être minorisé». Cela devient problématique quand on «a vraiment l’impression que l’autorité collégiale dans laquelle on travaille n’est plus en phase avec ce que l’on pense fondamentalement», soit les valeurs essentielles.A ce sujet, il évoque les questions d’exportations d’armes dans les zones de conflits. «J’estime qu’il faut être très clair et les refuser.» Quant aux questions d’égalité salariale entre hommes et femmes, «si j’avais été une femme, j’aurais eu beaucoup moins de patience», déclare-t-il dans l’émission «Pardonnez-moi», qui sera diffusée demain sur la RTS.Sur ces thèmes-là, l’ex-ministre des Affaires étrangères a ressenti qu’il n’était «plus tout à fait sur la même longueur d’onde, mais c’est normal». Après...

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