Dix mois après l’annonce de sa démission, Didier Burkhalter revient sur les raisons qui l’ont mené à quitter le Conseil fédéral. Interrogé par Darius Rochebin sur le fait d’avoir été minorisé au sein du collège gouvernemental, le Neuchâtelois répond que «ça arrive souvent d’être minorisé». Cela devient problématique quand on «a vraiment l’impression que l’autorité collégiale dans laquelle on travaille n’est plus en phase avec ce que l’on pense fondamentalement», soit les valeurs essentielles.A ce sujet, il évoque les questions d’exportations d’armes dans les zones de conflits. «J’estime qu’il faut être très clair et les refuser.» Quant aux questions d’égalité salariale entre hommes et femmes, «si j’avais été une femme, j’aurais eu beaucoup moins de patience», déclare-t-il dans l’émission «Pardonnez-moi», qui sera diffusée demain sur la RTS.Sur ces thèmes-là, l’ex-ministre des Affaires étrangères a ressenti qu’il n’était «plus tout à fait sur la même longueur d’onde, mais c’est normal». Après...
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