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Brexit: la Suisse n’est pas favorisée par la situation incertaine au Royaume-Uni

Le rejet massif du projet d’accord de sortie de l’Union européenne et la situation incertaine autour du Brexit ne favorisent pas la position de la Suisse face à Bruxelles. Le meilleur scénario pour Berne: un second référendum. Le pire: une sortie de l’Europe sans accord.

16 janv. 2019, 17:38
L'incertitude autour du Brexit ne favorise pas la Suisse. Le pire scénario pour la Suisse serait un "no deal" sur le Brexit.

Un Brexit sans accord, un simple report, un nouveau référendum ou de nouvelles élections? Beaucoup de spéculations pour pas mal de flou. Le net rejet de l’accord sur le Brexit par le parlement britannique et l’incertitude qui en découle ne favorisent pas la position de la Suisse face à l’UE.

De toutes ces options, le meilleur pour Berne serait sans doute qu’il y ait un deuxième référendum au cours duquel une majorité claire des Britanniques voterait en faveur du maintien dans l’Union européenne (UE). Ce scénario mettrait la Suisse en moins mauvaise position.

 

 

Lors des négociations sur l’accord-cadre entre la Suisse et l’UE, Bruxelles a dû se demander ce que chaque concession faite à Berne signifierait pour les négociations avec le Royaume-Uni sur un futur statut. Une pression nouvelle pour la Confédération qui pourrait se dégonfler grâce à une «sortie» du Brexit.

«Prise en otage»

Mais la Suisse ne doit pas se leurrer tant il est à supposer que l’UE ne fera pas marche arrière en accordant des concessions substantielles au gouvernement helvétique. L’époque où Berne était traité avec «générosité» semble définitivement révolue.

Avec un Brexit réglementé – que ce soit le 29 mars ou plus tard -, ce serait le statu quo pour la Suisse, soit la poursuite d’une certaine «prise en otage», comme l’a récemment déclaré un diplomate européen. Bruxelles ne fera jamais de concessions à Berne qu’elle ne pourrait pas faire ensuite à Londres. Le timing joue aussi son rôle: plus vite un accord sera trouvé sur le Brexit, mieux ce sera en termes de clarté pour tout le monde.

Le pire scénario pour la Suisse: un «no deal» sur le Brexit. Bruxelles serait alors très affairée à gérer sa relation bilatérale avec Londres, faisant ainsi reculer la Suisse sur la liste des priorités de la nouvelle Commission européenne.

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