Les malfrats qui ont attaqué un fourgon de La Poste lundi vers 19h40 à Daillens VD) courent toujours. La Poste s’est dite «choquée mardi par la violence et l’énergie criminelle des auteurs de cet acte».
Le transporteur était un véhicule appartenant à SecurePost, une filiale de la Poste, a indiqué mardi à Keystone-ATS Léa Wertheimer, responsable communication de La Poste. Elle n’a pas pu en dire plus sur le déroulement des événements en raison de l’enquête en cours.
Mesures de sécurité adaptées
Choquée par la violence et l’énergie criminelle des malfrats, la Poste relève que la sécurité de ses collaborateurs est «sa priorité absolue». C’est pourquoi elle revoit constamment ses mesures de sécurité qui répondent aux exigences les plus élevées.
«Avec l’augmentation des attaques de transports de fonds en Suisse romande, nous adaptons continuellement les mesures de prévention et de sécurité», note la responsable. «A cet égard, nous sommes en contact étroit avec les forces de police et avec nos propres services de sécurité».
Menace d’armes à feu
Du côté de l’enquête, rien de nouveau à signaler, a déclaré pour sa part Jean-Christophe Sauterel, directeur prévention et communication à la police cantonale vaudoise. Les malfrats courent toujours.
Selon lui, afin de rendre la Suisse moins attractive pour ce type de délinquants, il faut que tous les transports de fonds se fassent avec des véhicules totalement blindés, donc lourds, que les montants transportés soient limités et qu’un système de destruction automatique des valeurs soit mis en place à l’intérieur des véhicules. Actuellement, des discussions sont en cours avec les sociétés de transport de fonds.