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Boom économique au bout du tunnel?

Le nouveau tunnel ne provoquera pas une hausse de l’activité économique au nord des Alpes. Selon les chercheurs, il devrait néanmoins faire des heureux, parmi lesquels la capitale uranaise arrive en bonne place.

24 mai 2016, 01:36
Ein Gueterzug der Carco SBB faehrt ueber die Gotthard Bergstrecke, bei Wassen im Kanton Uri, am Samstag 21. Mai 2016. Wie es mit dem 15'003 Meter langen, 1882 eingeweihten, Eisenbahntunnel und der SBB-Bergstrecke nach der Eroeffnung des Neat-Basistunnels im kommenden Dezember weitergehen wird, ist offen. Zumindest bis Ende 2017 soll die Gotthard-Bergstrecke weiter als Fernverkehrsachse betrieben werden. Ob sie danach nur noch mit Regionalverkehrszuegen oder auch mit Fernverkehrszuegen betrieben wird, ist gemaess SBB noch offen. (KEYSTONE/Urs Flueeler) SCHWEIZ GOTTHARD BERGSTRECKE

«Le Sud»: comme beaucoup de régions du nord des Alpes, la Suisse alémanique s’empresse de rallier le Tessin et l’Italie au moindre week-end prolongé. Le nouveau tunnel ferroviaire du Gothard dopera encore ce tourisme. Economiquement, deux régions en profiteront le plus: le «Sopraceneri» au Tessin et Altdorf, capitale du canton d’Uri, évitée par la ligne ferroviaire inaugurée en 1882. Selon les économistes du Credit suisse, qui ont publié une étude sur les retombées économiques de la NLFA du Gothard, le nouveau tunnel n’entraînera pas de «boom économique» majeur. Le point avec Thomas Rühl, qui a dirigé l’enquête.

Pas de deuxième «boom économique du Gothard»

«Avant la ligne ferroviaire, le canton d’Uri était très difficilement atteignable, si l’on exclut la navigation», rappelle Thomas Rühl. «Le train a donc été le premier moyen confortable de le rallier.»

Pour Bellinzone aussi, le premier tunnel ferroviaire a été synonyme de développement économique, grâce...

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