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Biodiversité plus faible en plaine que dans les montagnes

La biodiversité dans les zones agricoles est plus faible en plaine que dans les montagnes. C’est le résultat du monitoring «Espèces et milieux agricoles » initié par les offices fédéraux de l’agriculture et de l’environnement.

19 avr. 2021, 15:00
Les agriculteurs qui perçoivent des paiements directs consacrent une partie de leurs terres à des surfaces de promotion de la biodiversité.

Il devrait y avoir plus d’espèces à basse altitude qu’en montagne, mais le monitoring fédéral «Espèces et milieux agricoles» a révélé le contraire. De nombreuses études montrent que l’utilisation intensive du paysage par l’être humain dans les régions de plaine est à l’origine de cette situation, a indiqué lundi Agroscope, le centre de compétence de la Confédération dans le domaine de la recherche agronomique et agroalimentaire.

Les agriculteurs qui perçoivent des paiements directs consacrent une partie de leurs terres à des surfaces de promotion de la biodiversité. Les analyses des spécialistes d’Agroscope ont montré que la diversité d’espèces et de milieux était généralement plus élevée dans les surfaces de promotion de la biodiversité que dans les surfaces témoins, mais que la différence variait en fonction de l’altitude.

Nouvelles observations en cours

Un deuxième cycle d’observations a débuté. Les spécialistes entendent se concentrer davantage sur les causes du déclin de la biodiversité. Il sera ainsi possible de mieux évaluer les mesures actuelles de promotion des espèces et des milieux et de mettre en oeuvre des mesures plus efficaces.

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