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Berne veut un accord contraignant et contrôlable sur le climat

La Conférence de Paris sur le climat s’ouvrira le 30 novembre.La Suisse affûte sa stratégie. Elle interviendra en tant que présidente d’un groupe de pays.

31 oct. 2015, 00:52
FILE - In this Aug. 16, 2005 file photo, an iceberg melts in Kulusuk, Greenland near the arctic circle. While the Copenhagen climate talks have publicized climate change over the past two weeks, recent surveys suggest that Americans are hardly consumed by it. "People experience weather on a day-to-day basis, and that's how they think about climate change," said Janet Swim, a psychology professor at Pennsylvania State University who studies how people feel about global warming. But in fact, it takes careful analysis of lots of data from lots of places to tease out the signal of global warming, she noted. And that just doesn't happen in everyday life.  (AP Photo/John McConnico, File) Climate Psychology

Dans un mois, la planète a rendez-vous à Paris pour une nouvelle conférence sur les changements climatiques. L’objectif général reste de limiter le réchauffement à deux degrés d’ici à l’an 2100, mais encore faut-il s’en donner les moyens. Les engagements pris à ce jour sur le plan international permettent tout au plus de limiter à 2,7 degrés l’élévation de la température. Il faut donc faire un pas supplémentaire si l’on estime cette perspective insupportable. «La Suisse s’engage en faveur d’un accord international contraignant et contrôlable», a indiqué, hier, le directeur de l’Office fédéral de l’environnement (Ofev), Bruno Oberle.

«Il faut entendre par là que chaque pays signataire aurait l’obligation de présenter un programme de mesures climatiques et d’admettre un contrôle», explique-t-il. «Mais cela ne préjuge en rien de la hauteur de l’engagement. L’expérience montre que l’on ne peut pas imposer de l’extérieur des objectifs de réduction des émissions de gaz...

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