Dans un mois, la planète a rendez-vous à Paris pour une nouvelle conférence sur les changements climatiques. L’objectif général reste de limiter le réchauffement à deux degrés d’ici à l’an 2100, mais encore faut-il s’en donner les moyens. Les engagements pris à ce jour sur le plan international permettent tout au plus de limiter à 2,7 degrés l’élévation de la température. Il faut donc faire un pas supplémentaire si l’on estime cette perspective insupportable. «La Suisse s’engage en faveur d’un accord international contraignant et contrôlable», a indiqué, hier, le directeur de l’Office fédéral de l’environnement (Ofev), Bruno Oberle.
«Il faut entendre par là que chaque pays signataire aurait l’obligation de présenter un programme de mesures climatiques et d’admettre un contrôle», explique-t-il. «Mais cela ne préjuge en rien de la hauteur de l’engagement. L’expérience montre que l’on ne peut pas imposer de l’extérieur des objectifs de réduction des émissions de gaz...