La Suisse est restée jusqu’ici en marge des routes migratoires, si bien que l’UDC n’a pas trouvé d’appui au Conseil national, cet été, pour réintroduire les contrôles aux frontières et dénoncer l’association de la Suisse à l’espace Schengen. Cette décision permet au Conseil fédéral d’aller de l’avant avec la reprise de la nouvelle réglementation européenne concernant la protection des frontières extérieures de l’UE.
Résultat: la Suisse mettra à disposition de l’Agence de protection des frontières Frontex seize gardes-frontière pour des interventions d’urgence. Elle va aussi tripler sa contribution financière d’ici à 2020. Le projet a été envoyé hier en procédure de consultation jusqu’au 27 janvier. L’UDC se prépare déjà au combat.
Missions urgentes
Entre janvier et novembre 2015, quelque 1,5 million de personnes ont franchi illégalement les frontières extérieures de l’UE. C’est pourquoi Bruxelles a décidé de créer un corps européen de gardes-frontière et de gardes-côtes doté d’une réserve de...