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Berne mal à l’aise face aux accusations

Les gardes-frontière sont accusés de refouler en Italie des migrants africains voulant déposer une demande d’asile en Suisse. L’Administration préfère ne pas s’exprimer à ce sujet.

12 août 2016, 01:18
Bundersraetin Simonetta Sommaruga spricht am Sommeranlass des Eidgenoessischen Justiz- und Polizeidepartements (EJPD) am Donnerstag, 11. August 2016, auf dem Gelaende der Orangerie Elfenau in Bern. (KEYSTONE/Manuel Lopez) SCHWEIZ SOMMERANLASS EJPD

Christine Wuillemin et Philippe boeglin

Des migrants souhaitant déposer une demande d’asile en Suisse ont-ils, oui ou non, été renvoyés abusivement en Italie par les gardes-frontière suisses? C’est la question que tout le monde se pose après les déclarations chocs de la députée socialiste au Grand Conseil tessinois Lisa Bosia Mirra. Celle-ci accuse la Suisse d’avoir refoulé une centaine de personnes, dont certaines étaient en possession d’un «document officiel du HCR stipulant leur statut de réfugié» ou avaient de la famille dans le pays, violant ainsi «le droit humanitaire». Face à ces accusations, l’Administration fédérale des douanes (AFD), dont dépendent les gardes-frontière, élude la question et se cache derrière des textes de loi.

Lisa Bosia Mirra, qui est aussi présidente de l’ONG Firdaus – dispensant aide et nourriture aux plus de 500 migrants africains qui s’entassent dans un parc à Côme, en Italie, depuis que la Confédération a décidé...

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