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Berne: Adrian Amstutz quitte la présidence du groupe parlementaire UDC

Adrian Amstutz a annoncé vendredi qu'il quittait la présidence du groupe parlementaire UDC. Le successeur du conseiller national bernois sera désigné le 17 novembre.

13 oct. 2017, 15:02
/ Màj. le 13 oct. 2017 à 18:00
Le conseiller national bernois Adrian Amstutz quitte la présidence du groupe parlementaire UDC.

Adrian Amstutz quitte la présidence du groupe parlementaire UDC. L'annonce est tombée vendredi après-midi au milieu du point de presse du parti conservateur sur son bilan de mi-législature. Un bilan qualifié de "décevant" au vu de la versatilité du partenaire PLR.

"Je ne veux pas laisser un vide derrière moi". C'est par ces mots que le conseiller national bernois Adrian Amstutz a annoncé son retrait. Avec ce changement, le parti entend organiser à temps la relève en vue des élections fédérales de 2019. Son successeur sera désigné le 17 novembre.

Lui-même quittera Conseil national à la fin de la législature et n'envisage pas de se porter candidat au Conseil des Etats. Le règlement de l'UDC bernoise interdit plus de quatre mandats aux Chambres. A la tête du groupe parlementaire UDC depuis 2012, Adrian Amstutz restera membre du bureau de la direction de l'Union démocratique du centre.

Thomas Aeschi se tâte

Interrogé sur le profil de son successeur, M. Amstutz a lancé sur le ton de la boutade "quelqu'un de meilleur que moi". Les candidatures peuvent être déposées jusqu'à la fin octobre. Le parti mise sur une personnalité avec un fort leadership et une excellente connaissance des dossiers, selon le président de l'UDC Albert Rösti qui a rappelé que le groupe aux Chambres comptait 74 membres.

Il n'a pas voulu dévoiler les noms d'éventuels favoris. Le Zougois Thomas Aeschi s'est dit intéressé. Les défis que le prochain chef de groupe aura à relever restent la question européenne, la lutte contre les abus dans l'asile, la maîtrise de l'immigration et la baisse des impôts et des régulations pour les entreprises.

Pour MM. Amstutz et Rösti, le Conseil fédéral et Parlement ignorent trop souvent la volonté du peuple, le cas le plus grave étant à leurs yeux la solution trouvée à l'initiative contre l'immigration de masse acceptée en 2014. Le parti s'est fixé trois objectifs prioritaires pour les deux prochaines années, a annoncé l'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher.

UE, immigration, asile

Il combattra de toutes ses forces tout accord-cadre censé régler les questions institutionnelles avec l'UE. Pour Christoph Blocher, ce volet a de bonnes chances d'être repoussé au-delà des élections fédérales de 2019, étant donné le rejet assuré du peuple.

L'UDC compte deuxièmement sur son initiative pour une immigration modérée (dite "initiative de limitation") qui stipule que la Suisse gère de manière autonome son immigration. La récolte de signatures devrait commencer au début de l'année prochaine.

Enfin, le parti refera parler de lui avec son initiative pour l'autodétermination ("Le droit suisse au lieu de juges étrangers"). Le peuple pourrait voter dès l'année prochaine, pronostique M. Blocher.

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