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Bâle: prison avec sursis pour une fausse alerte à la bombe

En décembre 2015, une femme travaillant chez Pfister Meubles à Pratteln a volé à son employeur plus de 100'000 francs avant de lancer une fausse alerte à la bombe pour masquer son larcin. Elle écope de 2 ans de prisons avec sursis.

19 déc. 2017, 19:13
Avec cette fausse alerte, la voleuse voulait empêcher le convoyeur de fonds d'accéder au magasin et ainsi dissimuler son larcin (illustration).

Une femme de 37 ans écope de 2 ans de prison avec sursis pour avoir déclenché une fausse alerte à la bombe et dérobé plus de 100'000 francs à son employeur. Les faits se sont produits en décembre 2015 chez Pfister Meubles, à Pratteln (BL).

Le Tribunal pénal de Bâle-Campagne a reconnu, mardi, l'accusée - une ex-cadre du magasin d'ameublement - coupable de vol, de fausse alerte, de menaces alertant la population, de faux dans les titres ainsi que d'avoir induit la justice en erreur. La prévenue avait été licenciée après avoir été démasquée.

Jugement clément

La trentenaire écope en outre d'une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis, assortie d'une amende. Elle devra rembourser l'intégralité de la somme dérobée.

La Cour n'a pas suivi le réquisitoire de la procureure. Cette dernière réclamait une peine de 3 ans de prison dont un an ferme. La défense s'est apparemment montrée plus convaincante. Elle avait demandé que la sanction ne dépasse pas 20 mois avec sursis.

Fausse alerte pour cacher le vol

L'affaire remonte au 28 décembre 2015. Souffrant d'une addiction aux jeux d'argent, l'accusée se saisit, ce soir-là, des 101'500 francs et des 515 euros contenus dans le trésor de l'entreprise. Une semaine plus tôt, cette cadre au sein du magasin de meubles avait déjà reporté d'une semaine la venue du convoyeur de fonds, histoire de faire grossir la somme gardée dans le coffre-fort.

La trentenaire emporte la grosse somme d'argent à la maison et la dépose le lendemain matin dans une cave qu'elle loue. Le 29 décembre, elle informe son supérieur qu'elle vient de recevoir un appel téléphonique faisant état d'une alerte à la bombe. Le magasin est évacué et fouillé avec l'aide de chiens. La police boucle les environs, dont de nombreux magasins, parmi lesquels un IKEA et un Conforama, ainsi qu'une sortie d'autoroute.

A travers cette fausse alerte, la prévenue a voulu gagner du temps et empêcher le convoyeur de fonds d'accéder au magasin, a-t-elle expliqué à la Cour. Elle voulait ainsi empêcher que son vol ne soit découvert.

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