Le Conseil fédéral devrait se charger seul du processus d’acquisition des avions de combat. La commission de la politique de sécurité du Conseil national ne souhaite pas accompagner ces démarches, fait-elle savoir mardi.
Elle ne se prononcera à nouveau sur le programme Air2030 que lorsque le crédit d’acquisition du nouvel avion de combat et du projet de défense sol-air aura été soumis au Parlement.
Les informations sur les offres reçues ne devraient pas être publiées. De même aucune audition consacrée à la question de la corruption n’est nécessaire, précisent mardi les services du Parlement. Ces décisions ont été prises par 16 voix contre 8.
6 milliards
Le 27 septembre, les Suisses ont dit «oui» de justesse aux nouveaux avions de combat. Ils ont accepté l’enveloppe de 6 milliards de francs par 50,1%.
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Cette somme doit permettre d’acheter les avions de combat qui remplaceront les 26 F-5 Tiger et les 30 F/A-18 de l’armée. Quatre jets sont en lice: le Rafale du français Dassault, l’Eurofighter de l’européen Airbus et les deux avions américains, le Super Hornet de Boeing et le F-35A de Lockheed-Martin.