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Avion solaire: vendu à une start-up américano-espagnole, Solar Impulse va quitter son entrepôt de Morges

Voilà trois ans que Solar Impulse 2, en pièces détachées, n'avait plus quitté son entrepôt de Morges. L'avion solaire d'André Borschberg et Bertrand Piccard va revoir la lumière du jour. Il a été vendu à une start-up américano-espagnole basée dans la région de Castille-La Manche.

11 sept. 2019, 17:36
Solar Impulse avait bouclé son tour du monde en 2016. Sa technologie pourrait être "recyclée" en Espagne.

Trois ans après avoir bouclé son tour du monde à Abou Dhabi, l'avion solaire de Bertrand Piccard et André Borschberg va entamer une seconde vie. Solar Impulse SA a signé un accord avec la start-up Skydweller, basée en Espagne, pour un "nouvel usage" de l'appareil.

La société américano-espagnole Skydweller souhaite tirer profit du savoir-faire de Solar Impulse en matière d'avions solaires pour développer, tester et industrialiser des appareils volants autonomes et sans équipage, explique mercredi Solar Impulse dans un communiqué. Ces véhicules de haute altitude suscitent un grand intérêt pour des applications dans le domaine de la collecte de données, des prévisions météo et des télécommunications, notamment.

 

 

"Au lieu de commencer à zéro, la start-up peut compter sur un appareil qui a fait ses preuves", a expliqué à Keystone-ATS Gregory Blatt, directeur de Solar Impulse. "Ils nous ont présenté un projet qui nous a plu. Ils ont derrière eux un consortium de sociétés, avec Altran comme partenaire privilégié", a-t-il ajouté.

L'avion qui a fait le tour du monde par étapes propulsé uniquement à l'énergie solaire a été vendu, pour un montant qui n'est pas révélé. Il se trouve actuellement en pièces détachées, à Morges. Il devrait gagner l'Espagne d'ici quatre à six semaines, selon M. Blatt.

Bertrand Piccard, cité dans le communiqué, espère que Solar Impulse "pourra continuer d'illustrer le fait que les technologies propres peuvent atteindre l'impossible tout en construisant un futur durable". André Borschberg parle lui d'un "nouveau chapitre important dans le secteur de l'aviation durable".

 

 

Les autorités de la région Castille-La Manche, où est basée la start-up, prévoient de soutenir financièrement le projet, selon le communiqué de presse. Une fois que Skydwell aura terminé ses travaux, il est prévu que l'avion revienne en Suisse, pour être exposé au Musée des transports à Lucerne, a expliqué M. Blatt.

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