Les agriculteurs suisses peinent à trouver de jeunes repreneurs pour leur exploitation. C’est le cas d’un paysan de plus de 50 ans sur trois. En cause, une situation économique défavorable, un revenu faible et des conditions de travail difficiles.
A cela s’ajoutent 24% d’exploitations pour lesquelles la question de la relève reste incertaine, a déclaré le directeur de l’Union suisse des paysans (USP) Jacques Bourgeois hier à Zollikofen (BE). Les familles paysannes doivent en outre toujours plus s’appuyer sur une activité accessoire pour subsister. Un revenu annuel moyen de 50 000 francs, quelque 60 heures de travail par semaine et des prix de production très bas: la nouvelle génération d’agriculteurs n’est pas convaincue par les conditions cadres fixées par la branche. Elles ne garantissent pas une agriculture profitable à long terme, affirme Jacques Bourgeois.
Les jeunes se tournent ainsi vers d’autres secteurs, où les perspectives sont meilleures. Pour le directeur...