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Avenir sombre pour la paysannerie

Les conditions de travail incertaines de l’agriculture font fuir les jeunes.

06 janv. 2016, 00:52
La desalpe dans les rues de Schwellbrunn



Ein Senn und ein Ziegenmaedchen bei der traditionellen Auffuhr zur Viehschau in Schwellbrunn, Appenzell Ausserrhoden, am Montag, 26. September 2005. In fast allen Doerfern im Appenzellerland und im Toggenburg ist die Viehschau der Hoehepunkt des Herbstes. Die Bauern praesentieren ihr sauber geputztes und oft reich geschmuecktes Vieh und lassen es rangieren.  (KEYSTONE/Regina Kuehne) PAYSANS

Les agriculteurs suisses peinent à trouver de jeunes repreneurs pour leur exploitation. C’est le cas d’un paysan de plus de 50 ans sur trois. En cause, une situation économique défavorable, un revenu faible et des conditions de travail difficiles.

A cela s’ajoutent 24% d’exploitations pour lesquelles la question de la relève reste incertaine, a déclaré le directeur de l’Union suisse des paysans (USP) Jacques Bourgeois hier à Zollikofen (BE). Les familles paysannes doivent en outre toujours plus s’appuyer sur une activité accessoire pour subsister. Un revenu annuel moyen de 50 000 francs, quelque 60 heures de travail par semaine et des prix de production très bas: la nouvelle génération d’agriculteurs n’est pas convaincue par les conditions cadres fixées par la branche. Elles ne garantissent pas une agriculture profitable à long terme, affirme Jacques Bourgeois.

Les jeunes se tournent ainsi vers d’autres secteurs, où les perspectives sont meilleures. Pour le directeur...

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