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«Avec les enfants rohingyas, on a parlé avec les mains»

Cette année, le président Alain Berset a pu constater l’importance du rôle de la Suisse sur la scène internationale, en faveur du dialogue, de la paix, de la tradition humanitaire.

14 déc. 2018, 00:01
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Alain Berset, durant cette année présidentielle, on vous a beaucoup vu pavaner en compagnie des grands de ce monde, moins avec les petites gens, les ouvriers...

C’est faux! J’ai passé l’essentiel de mon temps en Suisse, et j’ai été très attentif à être en contact avec les gens. J’ai par exemple fêté le 1er Août dans mon village, à Belfaux, où j’ai passé des heures à parler avec le millier de personnes présentes. Et la veille, j’ai fait une marche dans les Préalpes fribourgeoises en compagnie de 300 personnes. Mais il faut reconnaître que dans ces moments-là, il y a peut-être moins de photos.

Ça change quoi, un président socialiste?

Il ne faut pas tout ramener aux partis politiques. Nous avons, et c’est la force de notre système gouvernemental, sept membres avec des sensibilités différentes. C’est plus lié à des valeurs qu’à un parti. Un accent que j’ai souhaité mettre...

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