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Fusillade à Zurich: le tireur, un Suisse de 24 ans, avait déjà tué un homme dimanche

La police zurichoise a éclairci mardi les circonstances de la fusillade de Zurich. Le tireur, qui a blessé 3 personnes dans une mosquée, était un Suisse de 24 ans. Le jeune homme s'est suicidé après les faits. Il avait déjà tué un homme dimanche.

20 déc. 2016, 14:11
Polizisten einer Spezialeinheit sichern den Bereich vor dem Gebetszentrum, aufgenommeen am Montag, 19. Dezember 2016, in Zuerich. Bei der Schiesserei in der Naehe des Zuercher Hauptbahnhofs wurden drei personen verletzt. Laut der Polizei ist die Taeterschaft noch auf der Flucht. (KEYSTONE/Ennio Leanza)

Policemen of a special unit secure the area in front of the islamic center, on Monday, December 19, 2016, in Zurich. Three people were injured at the shooting near Zurich's main railway station. According to the police, the actors are still on the run. (KEYSTONE / Ennio Leanza) SCHWEIZ SCHIESSEREI MUSLIMISCHES GEBETSZENTURM

L'auteur de la fusillade de lundi soir dans un centre de prière islamique à Zurich est un Suisse de 24 ans du district d'Uster (ZH). C'est aussi lui qui a tué un homme retrouvé mort sur une place de jeux dimanche matin. Le meurtrier s'est suicidé.

Ni la fusillade dans la salle de prière, ni l'homicide de la place de jeu dans le quartier de Schwamendingen n'ont de lien avec le terrorisme ou l'islamisme radical, a indiqué mardi en conférence de presse Christiane Lentjes Meili, cheffe de la police criminelle du canton de Zurich. Les motifs du meurtrier ne sont pas encore connus.

A ce stade, aucun élément ne permet de relier les événements à la mouvance d'extrême droite. La perquisition au domicile du tireur, dans le district d'Uster, a révélé que le jeune homme de 24 ans affichait un intérêt marqué pour l'occultisme, a déclaré Christiane Lentjes Meili. Des objets liés aux phénomènes occultes ont été découverts dans son appartement.

 

Licencié de son travail

Le tireur n'entretenait en outre aucun lien avec le centre islamique qu'il a attaqué lundi soir, selon l'état actuel de l'enquête. Il connaissait l'homme qu'il a tué dimanche matin. Ils avaient entretenu une longue amitié, qui avait pris fin il y a plusieurs mois.

Le meurtrier avait des racines ghanéennes alors que sa victime, un jeune homme de 24 ans, était originaire du Chili. L'auteur travaillait comme vendeur, mais avait été licencié vendredi. Il possédait un permis de port d'arme. Des couteaux ont également été retrouvés à son domicile. La cheffe de la police criminelle n'exclut pas des troubles psychiques.

Auteur retrouvé trop tard

Suite au meurtre à l'arme blanche de dimanche matin, l'identité du meurtrier a pu être établie lundi matin grâce aux traces d'ADN. Ces dernières avaient été relevées il y a sept ans lors du vol d'un vélo, commis par le jeune homme, alors encore adolescent.

L'opération n'a cependant pas permis d'arrêter à temps le jeune homme. La fusillade au centre de prière est survenue vers 17h00 dans une salle de prière fréquentée par les communautés somalienne et érythréenne, dans l'Eisgasse, près de la gare de Zurich. Trois fidèles ont été blessés, dont deux grièvement.

Le meurtrier s'est donné la mort

Deux heures plus tard, un passant découvrait le corps sans vie du tireur sur les bords de la Sihl, à quelques centaines de mètres de la salle de prière. Tout indique un suicide, selon la police.

Les trois victimes sont actuellement hors de danger. Il s'agit de deux Somaliens de 30 et 35 ans et d'un Suisse de 56 ans. Ils ont été opérés en urgence et leur état est désormais stable, a indiqué la police.

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