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Astreindre les femmes pour compenser la baisse d’effectifs dans l’armée

Le ministre de la Défense soutient l’idée d’une présence féminine accrue. Tout le monde ne le suit pas.

09 juil. 2016, 01:24
Rund 150 weibliche Angehoerige der Schweizer Armee und des Rotkreuzdienstes waehrend der Fuehrung durch das Swisscoy Containerdorf in Wil, am Dienstag, 22. Februar 2005 im Swissint-Ausbildungs Zentrum Wil bei Stans. Sie liessen sich ueber einen moeglichen Auslandeinsatz fuer die Schweizer Armee informieren. Die Schweizer Armee unter der Fuehrung von Armeechef Christophe Keckeis wuenscht sich in Zukunft mehr Frauen bei Auslandeinsaetzen der Schweizer Armee.  (KEYSTONE/Urs Flueeler) SCHWEIZ ARMEE FRAUEN AUSLANDEINSATZ

L’offensive de l’armée sur la gent féminine se précise. Mercredi, le Conseil fédéral a tâté le terrain en prenant connaissance d’un rapport présentant quatre variantes pour rénover l’obligation de servir, dont deux proposent d’astreindre les femmes. Hier, le ministre de la Défense, Guy Parmelin, s’est davantage mouillé.

Dans un entretien au magazine «Schweizer Illustrierte», il a affirmé que l’armée avait besoin de davantage de femmes. Dans cet ordre d’idées, la journée d’orientation pourrait devenir obligatoire pour toutes et tous. Les dames permettraient de combler les lacunes en spécialistes.

Accès plus difficile au service civil

A l’évocation du mot «lacune», la question se pose: les dernières réformes de l’armée (Armée 95, Armée XXI, la «Deva» sur le point d’entrer en vigueur) auraient-elles excessivement sabré dans les effectifs? Non, le vrai problème se situe ailleurs et se nomme «service civil», estime Raymond Clottu (UDC/NE). «A l’époque, le service militaire était...

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