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Antisémitisme: réseaux sociaux pointés du doigt

Si, en France, la hausse spectaculaire des actes antisémites a profité du mouvement de fronde sociale, en Suisse, l’augmentation des cas concerne principalement internet.

19 févr. 2019, 00:01
ZUR MOBILFUNKSTRATEGIE DER SBB STELLEN WIR IHNEN AM MITTWOCH, 6. NOVEMBER 2013 FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG ñ  Ein Pendler surft am 16. Maerz 2006 mit einer Sunrise Mobile Broadband Card im Zug von Zuerich nach Genf im Internet.  (KEYSTONE/Martin Ruetschi)  SCHWEIZ SBB MOBILFUNKSTRATEGIE

Avec 189 cas recensés en 2017, la Suisse n’est pas épargnée par la recrudescence générale des actes antisémites en Europe. «En revanche, notre pays ne connaît pas une augmentation en termes de violence (réd: il n’y a pas eu de meurtre antisémite en Suisse)», explique Johanne Gurfinkiel, secrétaire général de la Cicad (Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation).

«Ce sont surtout les réseaux sociaux qui sont concernés, par des déchaînements discriminatoires qui, par exemple, font des Juifs des boucs émissaires», poursuit-il. Un constat partagé par Sabine Simkhovitch-Dreyfus, vice-présidente de la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI): «Il s’agit souvent de messages de haine ou de propos accusant les Juifs de complot.»

Pour Johanne Gurfinkiel, il ne faut pas banaliser les messages haineux. «Le passage à l’acte violent est toujours précédé de paroles», rappelle-t-il. Quant aux éléments déclencheurs de tels propos, ils sont multiples. L’actualité joue souvent un rôle....

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