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Analyse Vox: les accords bilatéraux avant l'initiative UDC

L'analyse Vox sur les votations fédérales du 28 février montre que deux tiers des Suisses choisiraient les accords bilatéraux au détriment de la mise en oeuvre de l'initiative UDC contre l'immigration de masse.

03 mai 2016, 10:24
Parmi les personnes qui ont voté pour l'initiative le 9 février 2014, une proportion de 30 à 40% opterait pour le maintien des accords bilatéraux plutôt que pour la mise en oeuvre de l'initiative.

S'ils devaient choisir entre les accords bilatéraux et la mise en oeuvre de l'initiative UDC contre l'immigration de masse, deux tiers des Suisses choisiraient les premières. C'est le résultat de l'analyse Vox sur les votations fédérales du 28 février.

Après le large refus du peuple à l'initiative de mise en oeuvre "Pour le renvoi effectif des criminels étrangers", les auteurs de l'étude ont posé une question supplémentaire sur la thématique de l'immigration et des accords bilatéraux. Ils partent de l'idée que le peuple devra sans doute se prononcer une nouvelle fois entre la mise en oeuvre de l'initiative contre l'immigration de masse et le maintien de la voie bilatérale.

Les résultats montrent un fort soutien pour le maintien des accords bilatéraux dans les trois régions linguistiques. Ils sont 66% en Suisse alémanique, 69% en Suisse romande et 57% au Tessin à donner la priorité aux bilatérales avec l'Union européenne (UE).

Ce soutien est particulièrement fort au sein de l'électorat de gauche (plus de 90%), tandis que les sympathisants du PLR et du PDC manifestent une préférence légèrement en retrait (80%). En revanche, les proches de l'UDC accordent à plus de 80% la priorité la mise en oeuvre de leur texte.

Un tiers de votants a changé d'avis

Parmi les personnes qui ont voté pour l'initiative le 9 février 2014, une proportion non négligeable de 30 à 40% opterait pour le maintien des accords bilatéraux plutôt que pour la mise en oeuvre de l'initiative. Cette forte proportion pourrait s'avérer décisive en cas de nouveau vote populaire, selon les auteurs.

L’Institut de recherche gfs.bern a réalisé le sondage durant les deux semaines qui ont suivi la votation. Il a interrogé par téléphone 1509 personnes ayant le droit de vote dans toute la Suisse. La marge d’erreur pour l’ensemble des sondés se situe à +/-2,6 pour cent. L'analyse des données a été effectuée par le département de science politique de l'Université de Genève.

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