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Allocution du Nouvel An: Johann Schneider-Ammann défend la voie bilatérale

Le président de la Confédération, Johann Schneider-Ammann, a insisté sur l'importance de la voie bilatérale lors de la traditionnelle allocution du Nouvelle An.

01 janv. 2016, 13:40
"Nous avons aussi besoin de courage pour mettre en œuvre des réformes qui attendent depuis trop longtemps", a déclaré le président de la Confédération.

Les bilatérales, des conditions-cadre libérales pour les entreprises et la réforme des assurances sociales sont les enjeux à affronter en 2016 pour les Suisses, selon Johann Schneider-Ammann. Le président de la Confédération a transmis ses voeux vendredi à la radio.

"Lorsque les passions se déchaînent", a dit le président de la Confédération en référence aux drames de l'année qui s'est écoulée, "il est indispensable de s'appuyer sur ses forces. Et les nôtres ne sont pas des moindres", a ajouté le ministre de l'économie lors de son allocution du Nouvel An.

Et le nouveau président de la Confédération de renchérir: "La Suisse est le champion de l’innovation et de la compétitivité, notre formation duale est parmi les meilleures du monde, notre secteur public n’est pas paralysé par les dettes. Et grâce à tout cela,presque tout le monde dans notre pays a un emploi, et du même coup une perspective".

Pour que la situation perdure, le libéral-radical bernois pense que les Suisses doivent assurer la voie bilatérale et préserver ainsi leur souveraineté. Partant que des entreprises fortes sont le meilleur garant de l'emploi et que ce dernier est le meilleur garant de la sécurité sociale, le conseiller fédéral estime que l'Etat doit continuer d'offrir des conditions-cadre libérales.

Faire confiance

"Nous avons aussi besoin de courage pour mettre en œuvre des réformes qui attendent depuis trop longtemps", a-t-il déclaré en pensant par exemple à la prévoyance vieillesse. D'après lui, "nous devons à nouveau faire confiance plutôt que de nourrir nos méfiances, rendre possible plutôt qu’interdire".

Par rapport à des dangers plus globaux, le président de la Confédération a affirmé que "nous devons défendre notre sécurité et notre liberté avec détermination. C’est devenu encore plus important".

Mais "notre devoir humanitaire nous commande aussi, dans le cadre des possibilités de notre Etat, de contribuer à soulager les souffrances des réfugiés dont l’intégrité corporelle et la vie sont menacées".

 

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