Les prises de sang lors de contrôles d'alcoolémie sur la route se feront rares dès le 1er octobre 2016. Conséquence du programme Via sicura, le Conseil fédéral a fixé mercredi l'entrée en vigueur d'un éthylomètre plus précis, ou ballon, qui se base sur l'air expiré.
Ce type de test est aujourd'hui déjà possible, mais il ne fournit de preuve suffisante que si le taux d'alcool se révèle inférieur à 0,8 pour mille. Le chauffeur doit en outre valider le résultat par sa signature. Dans les autres scénarii, la prise de sang est inévitable.
Pour généraliser cette pratique, le gouvernement compte utiliser des instruments de haute technologie. Ces appareils permettent de déterminer l'alcoolémie avec certitude même si elle dépasse le seuil de 0,8 pour mille. De nombreux Etats, européens et autres, y ont recours.
L'état d’ébriété débutera ainsi à 0,25 milligramme par litre d’air (0,5 pour mille dans le sang). L'infraction deviendra grave à partir de 0,4 mg/l (0,8 pour mille).
Une prise de sang ne sera effectuée que si les agents soupçonnent le conducteur d'avoir consommé des stupéfiants, ou que si celui-ci le demande expressément, ou encore dans des cas exceptionnels comme une maladie respiratoire. Ces dispositions ont été décidées par le Parlement en 2012.