L'affaire Christoph Mörgeli se caractérise entre autres par son florilège d'actions en justice. Le feuilleton compte un nouvel épisode: le conseiller national (UDC/ZH) a également déposé une plainte pénale contre l'ancien recteur de l'Université de Zurich. Il l'accuse d'abus de pouvoir.
Cette plainte contre Andreas Fischer est toujours en cours de traitement auprès du Ministère public zurichois, a indiqué lundi sa porte-parole Corinne Bouvard, confirmant une information de l'hebdomadaire alémanique "SonntagsZeitung". Elle est, elle aussi, liée au licenciement du tribun UDC de son poste de responsable de l'Institut de l'histoire de la médecine en 2012.
Le bras de fer entre le parlementaire fédéral et ses anciens supérieurs et collègues se poursuit. De multiples démarches judiciaires le rythment, principalement pour violation du secret de fonction. En voici quelques-unes.
Une plainte de la commission de surveillance du parlement cantonal contre la "SonntagsZeitung" est toujours pendante. Il en va de même d'une plainte de l'ancien supérieur de M. Mörgeli, Flurin Condrau, contre un journaliste de l'hebdomadaire alémanique "Weltwoche".
La conseillère nationale Kathy Riklin (PDC/ZH), membre du conseil de l'Université de Zurich, a été acquittée en première instance par une juge bernoise. Mais Christoph Mörgeli a fait recours.
La conseillère d'Etat zurichoise Regine Aeppli (PS) est également visée par une plainte pour abus de pouvoir. Mais une procédure ne pourra être ouverte que si son immunité est levée. Le parlement cantonal devrait statuer sur cette question le 23 février. L'avocat de M. Mörgeli a déjà fait part de sa volonté de ne pas s'arrêter là.