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Accusée de plagiat, une conseillère nationale zürichoise reconnaît une négligence

Mise en cause dans une affaire de plagiat, la conseillère nationale Doris Fiala a reconnu avoir négligé son travail, mais réfute toute tricherie.

30 avr. 2013, 15:19
Doris Fiala, Delegierte des Europarats,  waehrend der Versammlung des Europarats aus Anlass des 50-jaehrigen Beitritts der Schweiz zum Europarat am Dienstag, 23. April 2013 im Plenarsaal in Strassburg. (KEYSTONE/Lukas Lehmann)

La conseillère nationale Doris Fiala (PLR/ZH) se voit confrontée à des reproches de plagiat pour un travail de master (MAS) qu'elle a réalisé pour l'EPFZ dans le cadre d'une formation continue. Elle reconnaît avoir "bâclé" la citation de certaines sources mais nie avoir triché.

C'est un employé en informatique de l'Université de Zurich qui a découvert les irrégularités dans le travail de MAS de formation continue que Doris Fiala a rendu en 2010, a indiqué à l'ats Roman Klingler, porte-parole de l'EPFZ. Il confirmait une information révélée mardi par la "NZZ" et le "Tages-Anzeiger". L'employé a utilisé un programme de détection de plagiats.

"A la va-vite"

"Je pourrais m'arracher les cheveux", a confié mardi la politicienne zurichoise. "Après coup, je me demande pourquoi je n'ai pas utilisé moi-même un programme de détection de plagiats. J'aurais alors découvert les défauts de mon travail à temps", commente-t-elle, tout en rejetant les accusations de tricherie des deux journaux.

Doris Fiala "regrette" avoir "apparemment travaillé à la va-vite dans l'usage de sources" dans certaines pages de son travail. "Je n'ai pas voulu tricher. Je n'ai tout simplement pas été assez précise et systématique." Et d'ajouter que l'EPF de Zurich n'aurait pas admis son travail si le reste n'avait pas été en ordre.

Cursus pour chevronnés

Portant sur la politique de sécurité, le travail de la libérale-radicale compte 193 pages qu'elle a documentées avec seize liens internet, 28 indications bibliographiques et 69 notes mentionnant ses sources, affirme-t-elle.

"Nous allons analyser les reproches et clarifier comment le travail a été réalisé, puis nous aviserons", annonce Roman Klingler. Le cursus de formation continue suivi par Doris Fiala a duré près de deux ans. Les personnes qui l'ont suivi sont des "personnes chevronnées" issues de la politique, de l'économie et de l'administration.

A dix mois des élections

L'affaire tombe mal pour Doris Fiala dont les médias ont avancé le nom comme possible candidate à l'exécutif de la ville de Zurich aux élections générales de février 2014. Son part a perdu il y a dix jours l'un de ses deux sièges à la municipalité. La gauche y compte désormais sept représentants sur neuf sièges.

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