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Accusé de viol en réunion, Tariq Ramadan assure ne pas connaître la femme qui l'accuse

Ciblé par plusieurs plaintes pour viols et agressions sexuelles, l'islamologue genevois Tariq Ramadan s'est exprimé vendredi sur une chaîne de radio française. Il assure ne pas connaître la femme qui l'accuse de viol en réunion et affirme qu'il était aux Etats-Unis au moment des faits.

06 sept. 2019, 11:44
Sorti de prison en novembre 2018, Tariq Ramadan s'est exprimé pour la première fois au micro de la radio française RMC (archives).

L'islamologue suisse Tariq Ramadan a affirmé vendredi lors d'une interview télévisée qu'il ne connaissait pas la femme qui l'accuse de l'avoir violée en réunion à Lyon en 2014. Il a dit qu'il était à cette date aux Etats-Unis.

L'intellectuel musulman de 57 ans, déjà mis en examen en France pour deux viols qu'il conteste et sous le coup d'une enquête pour les accusations d'une troisième femme, est visé depuis cet été par une quatrième plainte, cette fois pour "viol en réunion". Dans cette plainte, déposée le 12 juillet, une femme affirme avoir été violée le 23 mai 2014 par l'islamologue et un de ses amis au Sofitel de Lyon, où elle devait l'interviewer.

 

 

L'entourage de l'islamologue a ensuite précisé que ce 23 mai, il a quitté l'Europe depuis Londres à 16h35 et est arrivé à 19h55 à Baltimore, la conférence ayant en fait eu lieu le lendemain. Au début de l'affaire, fin 2017, Tariq Ramadan avait aussi évoqué un alibi pour contester les accusations de Christelle, surnom médiatique de l'une des deux premières plaignantes qui dénonce un viol commis le 9 octobre 2009.

"Ecran de fumée"

L'islamologue avait fourni une réservation d'avion pour tenter de démontrer qu'il était arrivé à Lyon quelques heures après les faits, mais l'enquête a établi qu'il avait changé son billet pour arriver plus tôt. Il plaide désormais une "relation consentie".

 

 

La nouvelle plaignante, âgée d'une cinquantaine d'années, rapporte aussi avoir été contactée par M. Ramadan sur l'application Messenger le 28 janvier 2019 - soit deux mois après sa sortie de prison. Elle n'aurait pas répondu et aurait reçu le lendemain la visite inquiétante de deux hommes à ce sujet.

"Je n'ai jamais contacté cette dame, je ne sais pas qui elle est", s'est défendu vendredi M. Ramadan. "Cette dernière plainte, elle vient pour faire un écran de fumée sur tout ce que l'on sait aujourd'hui", a-t-il poursuivi, avant de lister les éléments de l'enquête qui contredisent, selon lui, le témoignage de ses accusatrices.

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