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Abus sexuels: homme interpellé dans le canton de Vaud grâce à un faux profil de la police

Un homme domicilié dans le canton de Genève a été arrêté fin octobre dans le canton de Vaud. Il voulait s’adonner à des actes sexuels avec une ado mais est tombé dans un piège tendu par la police.

01 déc. 2020, 12:45
Les prédateurs contactent leurs proies adolescentes sur internet (image prétexte).

La police vaudoise a interpellé un homme de 39 ans qui avait donné rendez-vous à une ado pour entretenir des actes d’ordre sexuels. Derrière le profil internet de la jeune fille de 13 ans se trouvait en fait un inspecteur de police.

Les polices suisses et la prévention suisse de la criminalité (PSC) ont lancé mardi une campagne nationale pour la prévention du «grooming». Ce phénomène, appelé aussi «cybergrooming» ou «pédopiégeage», consiste, pour un adulte, à rechercher le contact avec un mineur dans le but de lui faire des avances sexuelles.

A lire aussi : Cybercriminalité: campagne de prévention des polices suisses contre le pédopiégeage

Majeur, mais plus jeune

C’est précisément ce qui s’est passé dans le cas vaudois. L’homme de 39 ans, domicilié à Genève, est entré en contact avec la pseudo-ado sur une plateforme de discussion sur internet. Il s’est fait passer pour un homme majeur, mais plus jeune.

Lors du chat, la «jeune fille» a d’emblée précisé qu’elle n’était âgée que de 13 ans, précise la police. «Il était conscient de son âge. Mais assez rapidement, la teneur du chat est partie sur des échanges à connotation sexuelle», relate Olivia Cutruzzola, cheffe de la section prévention criminelle à la police vaudoise.

Après un bref échange, l’homme lui a proposé une rencontre afin qu’elle lui prodigue une fellation contre rémunération. Un rendez-vous a été fixé près de Renens, où les policiers l’ont cueilli, puis placé en détention préventive pour tentative d’actes d’ordre sexuel. Les investigations se poursuivent pour établir l’entier de son activité délictueuse.

Cadre strict

Depuis 2012, la police est autorisée à mener des recherches préliminaires secrètes sur internet afin de prévenir la commission de délits graves. «Cela nous permet de travailler sous couverture sur internet, mais les règles sont strictes. Seuls les enquêteurs de la cellule cyber-pédophilie de la brigade criminelle y sont habilités et ils ne doivent pas instiguer à la commission d’un délit», a ajouté Mme Cutruzzola.

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