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A pied à l'école: né en Australie, le Pedibus fête son 20e anniversaire en Suisse

Ils sont 3000, les petits Suisses à emprunter chaque jour le Pedibus pour aller à l'école. Né en Australie, ce "moyen de transport" a débarqué dans notre pays il y a tout juste 20 ans. Aujourd'hui, 1600 lignes officielles sont ouvertes chez nous.

20 sept. 2019, 11:34
Le trajet moyen en Pedibus est d'un kilomètre.

Le Pedibus fête cette semaine son vingtième anniversaire. Ce système d'accompagnement des enfants à pied à l'école compte aujourd'hui 3000 utilisateurs en Suisse.

Pratique née en Australie, le Pedibus a ouvert sa première ligne en Suisse en 1999 à Lausanne, sous l'impulsion d'un groupe de parents. A partir de 2002, le système a été développé partout dans le pays par l'Association transports et environnement (ATE).

 

 

Sur son site internet, le Pedibus recense aujourd'hui 1500 lignes officielles, ainsi des "milliers d'autres lignes informelles". Le système est utilisé par 3000 enfants, encadré par 1600 accompagnants. La moyenne des trajets est d'un kilomètre.

La plupart des lignes se trouvent en Suisse romande. Mais il en existe également plusieurs dizaines en Suisse alémanique et au Tessin.

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L'itinéraire de la ligne de Pedibus, ses arrêts et ses horaires sont décidés par les parents. Ceux-ci doivent également officier comme accompagnant, ce rôle pouvant aussi être tenu par des grands-parents ou une maman de jour. Les différents arrêts sont signalés par des panneaux.

Un espace public adapté aux enfants

Pour fêter ce vingtième anniversaire, l'ATE a organisé cette semaine différentes expositions photographiques et des cortèges dans une dizaine de villes. L'objectif a aussi été de sensibiliser les enfants à la marche et de réclamer un espace public adapté à leurs besoins.

L'ATE souligne en effet que la mobilité active des enfants a diminué de 9% entre 1994 et 2015, que le taux d'obésité infantile reste important et que le sentiment d'insécurité pousse de nombreux parents à accompagner leurs enfants en voiture à l'école. Dans ces conditions, "adapter l'espace public aux besoins des enfants est une nécessité", écrit l'association dans un communiqué.

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