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À Berne, une coalition réclame une législation plus sévère sur les armes

Une coalition formée par le parti socialiste, des médecins et des fonctionnaires de police demande une législation plus sévère sur les armes. D'autres organisations religieuses, sociales et médicales s'associent à la démarche.

05 avr. 2018, 10:00
Le Conseil fédéral vient de remettre aux Chambres fédérales son projet de reprise allégée d'une directive de l'Union européenne (UE) sur les armes. (illustration)

La Suisse doit s'associer au durcissement européen de la législation sur les armes. Une coalition s'est formée en vue du prochain débat au Parlement. Elle entend, entre autres, compléter un texte, déjà menacé de référendum par les milieux du tir.

Le parti socialiste, la Fédération suisse des fonctionnaires de police, la faîtière des médecins psychiatres-psychothérapeutes ont joint leurs voix jeudi à Berne. D'autres organisations religieuses, sociales et médicales s'associent à la démarche.

Directive européenne

Le Conseil fédéral vient de remettre aux Chambres fédérales son projet de reprise allégée d'une directive de l'Union européenne (UE) sur les armes. Alors que le spectre d'un référendum a été brandi dès le départ en Suisse, Berne a obtenu plusieurs concessions.

Les chasseurs ne seront pas concernés. Pour les armes de service, pas de changement non plus: elles pourront continuer à être conservées à la maison après le service militaire et servir au tir sportif. Les tireurs ne devront pas se soumettre à des tests médicaux ou psychologiques. Un registre central des armes ne devra pas être créé.

Limiter l'accès aux armes

Pour la "plateforme pour une législation d'avenir sur les armes", ce projet va dans le bon sens. Des propositions seront toutefois faites au Parlement pour le renforcer. Il s'agit avant tout de restreindre l’accès aux armes à feu pour empêcher au maximum suicides et meurtres, notamment dans le cadre de la violence domestique.

Les derniers tours de vis ont porté leurs fruits. Il y avait encore plus de 460 morts par arme à feu en 1998. Vingt ans plus tard, 200 victimes par année, cela reste toutefois trop.

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