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300 personnes pour les funérailles d'Adeline

Une centaine de collègues d'Adeline se sont rassemblés à Genève lundi matin pour lui rendre un dernier hommage. Cet après-midi, quelques 300 personnes ont assisté à ses funérailles. A Berne, le conseil fédéral se dit bouleversé par le drame.

23 sept. 2013, 18:13
Prison guards and staff of the prison of Champ Dollon, colleagues and persons make a symbolic release of balloons during a rally to pay tribute to Adeline, a social therapist which was found dead in the wood, in Puplinge near Geneva, Switzerland, Monday, September 23, 2013. Adeline was killed by a prisoner accompanied for educational field trip. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Quelque 300 personnes ont assisté lundi après-midi à l'enterrement d'Adeline, cette jeune sociothérapeute assassinée alors qu'elle accompagnait un violeur récidiviste en sortie éducative. L'église d'Avusy (GE) était bien trop petite pour accueillir tout le monde.

Des bancs et des haut-parleurs avaient été installés à l'extérieur de l'édifice pour permettre à chacun de suivre les obsèques. La meilleure amie d'Adeline a rendu un hommage touchant à la défunte. Des anciens camarades d'études ont également rappelé combien elle était pleine de vie.

Le président du gouvernement genevois Charles Beer, le patron du Département des affaires régionales, de l'économie et de la santé Pierre-François Unger et le chef du Département de la sécurité Pierre Maudet étaient présents aux funérailles. Les conseillers d'Etat ne se sont pas exprimés, conformément aux souhaits de la famille.

Hommage de ses collègues

Auparavant, une cérémonie de recueillement a réuni lundi matin à l'extérieur de l'Hôpital des Trois-Chênes (GE) plus d'une centaine de collègues d'Adeline, aussi bien de la prison de Champ-Dollon, où elle travaillait, que des Hôpitaux, auxquels était rattaché le centre de réinsertion des détenus dangereux de La Pâquerette.

"Rien ne sera jamais plus comme avant", a déclaré Christian Antonietti, président de l'Union du personnel du corps de police (UPCP). Il a encouragé ses collègues à ne pas céder à la haine et a rappelé les qualités humaines d'Adeline qui avait choisi "d'offrir le souffle chaud du vent plutôt que les chaînes".

Les collègues d'Adeline ont observé une minute de silence et ont ensuite déposé des roses blanches sur un banc. Le directeur de la prison Constantin Franziskakis était présent lors de cette cérémonie.

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