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26e session des jeunes: entre 14 et 21 ans, des politiciens en herbe débattent de l'AVS

Il sont encore loin de la retraite et du droit à l'adoption, mais les jeunes débattront tout de même de ces défis auquels ils se heurteront plus tard. `À partir de vendredi, 200 jeunes se mettent dans la peau de politiciens sous la Coupole fédérale.

10 nov. 2017, 11:38
Les politiciens en herbe de 14 à 21 ans débattent quatre jours comme des parlementaires élus.

La 26e session des jeunes réunit jusqu'à dimanche sous la Coupole fédérale plus de 200 participants de toute la Suisse. Sous l'oeil d'une délégation burkinabé cette année, les politiciens en herbe de 14 à 21 ans débattent quatre jours comme des parlementaires élus.

Accrochez-vous, leur conseille la présidente de la Confédération Doris Leuthard dans le cahier de la session. Les grands défis concernent surtout les générations futures. Parler ensemble, écouter et échanger des arguments de manière organisée et au service de la meilleure solution représente la culture politique suisse, même à l'ère des réseaux sociaux et des selfies.

Les vrais parlementaires ne renieraient pas les thèmes retenus par les jeunes. Au menu de la 26e édition les retraites, le droit de l'adoption, les flux de migration, le système des caisses maladie, l'intégration des handicapés, la neutralité d'Internet, l'inégalité des revenus ainsi que les accords de libre-échange.

Résultat dimanche

Avant les séances plénières ce week-end, les jeunes préparent les dossiers dans des groupes de travail imitant les commissions parlementaires. Pétitions, idées de projet ou déclarations devraient émerger des deux jours de discussions intensives encadrées par des experts et des politiciens nationaux. Les revendications seront votées dimanche puis remises au Conseil national.

Leur suite est incertaine. Le Parlement refuse la plupart des pétitions. Il l'a fait récemment pour la revendication des jeunes d'une commission fédérale indépendante pour superviser en Suisse les exportations d'armes. Idem pour la légalisation du don d'ovocytes et "on ne sait toujours pas pourquoi", a regretté devant la presse Andreas Leupi, co-président du Forum de la Session des jeunes.

Selon lui, les jeunes sont néanmoins souvent précurseurs. Ils ont récolté plus de 1000 signatures pour l'initiative sur la transparence (du financement des partis) qui vient d'aboutir. Pour se changer les idées, les parlementaires en herbe pourront comme leurs aînés aller boire des verres après le travail, participer à des jeux ou regarder le film "L'Ordre divin" sur le droit de vote des femmes.

 

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