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1er Août: Christoph Blocher, préserver l'indépendance du pays

Le vice-président de l'UDC Christoph Blocher, lors de son discours du 1er Août, a appelé les Suisses à se méfier des juges étrangers qui menacent l'indépendance du pays.

31 juil. 2014, 20:30
Christoph Blocher prend la pause dans le bureau de sa maison à Zurich après l'annonce de son départ  , le 9 mai 2014

Christoph Blocher a lancé jeudi soir à Krauchthal, dans le canton de Berne, sa série de quatre discours du 1er Août. Le vice-président de l'UDC et ancien conseiller fédéral s'en est à nouveau pris aux juges étrangers et au droit international, qu'il accuse de menacer l'indépendance et la liberté de la Suisse.

"La tendance actuelle, qui veut soumettre les droits populaires au droit 'supérieur' international, est une bêtise dirigée contre le peuple et les gens", a-t-il notamment affirmé. Le droit international est un droit étranger, qui n'a pas été sanctionné par le souverain.

Et d'accuser pêle-mêle les politiciens, les juristes, les experts ou le Tribunal fédéral de vouloir mettre fin à la liberté suisse et de céder devant l'étranger. "Le 'Sonderfall' (cas particulier) helvétique est mis sous pression par les Etats-Unis, l'Europe, les organisations internationales". Une constante de notre histoire, selon lui.

Afin de résister, il faudra absolument refuser dans les urnes le futur accord-cadre institutionnel que la Suisse prévoit de signer avec l'Union européenne (UE). Aux yeux du tribun de l'UDC, le Conseil fédéral et le Parlement sont prêts à accepter un droit et des juges étrangers, par le biais de la Cour de justice européenne.

Une telle perspective est inacceptable pour le conseiller national à la retraite, qui critique également le fait que l'initiative de l'UDC sur le renvoi des criminels étrangers n'ait pas été mise en oeuvre selon la volonté populaire. "La décision du peuple ne convient pas au gouvernement et au Parlement, alors on en appelle au droit international!", a-t-il encore martelé.

L'UDC est partie l'an dernier en campagne pour défendre la primauté des lois helvétiques, un de ses vieux chevaux de bataille. Selon le parti, le principe devrait être inscrit dans la Constitution fédérale. Divers moyens avaient été envisagés, dont le lancement d'une initiative populaire.


 
 

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