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Val-de-Travers avait la tête ailleurs

21 déc. 2009, 11:32

Pour son dernier match en 2009, Val-de-Travers s'est sèchement incliné en trois sets (20-25 21-25 12-25) contre Genève. «On espérait faire quelque chose à domicile même si Camille (réd: Dubois) était blessée, mais avec la fatigue ça ne faisait pas de bons points» constatait le coach vallonnier Romain Claudel.

Le début de rencontre hésitant des Genevoises permettait pourtant aux Neuchâteloises de rapidement mener à la marque. «J'avais dit qu'on devait les «tuer» quand on serait devant pour ne pas leur laisser d'espoir, mais au lieu de ça, on les laisse survivre», pestait Romain Claudel. Et le lion blessé de se rebeller pour finalement l'emporter 20-25.

Dans le second set, Valtra a mené mais craquait sur les points importants, avec la complicité des arbitres. «L'arbitrage a été un peu moyen dans ce set. Il y a eu deux-trois balles aux bons moments pour Genève» corroborait l'entraîneur vallonnier. «Mais il y a aussi eu peu d'erreurs de Genève.» Les bons services et autres puissantes attaques de Schnitzer et von Däniken ont fait mal.

La dernière manche, bouclée en 16 petites minutes, a vu Valtra accumuler les erreurs. «Les consignes simples ne sont pas respectées, on ne sait pas quoi faire au service, sur qui et où engager», analysait lucide Romain Claudel. Qui se voulait tout de même positif: «Il faudra améliorer ce secteur, mais je ne suis pas plus déçu que ça. La réception a été nettement meilleure que sur les deux derniers matches. Genève a fait de meilleures passes, a pu compter sur tout le monde et a servi efficacement. Pour nous, ce n'est pas encore ça. Même si on a, dans l'ensemble, réussi une phase aller convenable.»

Le coach sait qu'il y a encore du pain sur la planche: «J'ai l'impression que certaines joueuses se sentent déjà arrivées, la victoire contre une équipe invaincue (réd: VFM) consolide le fait d'en faire encore moins. Certaines avaient envie de souffler plutôt que d'être au taquet. On ne doit pas arrêter de travailler. Il y aura une grosse séance à la reprise.»

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