Six équipes régionales sont engagées en première ligue avec pour conséquence une «flopée» de derbies. Le premier aura lieu demain aux Mûriers (17h) entre Colombier et La Suze.
Groupe A messieurs
Colombier est rejoint par La Chaux-de-Fonds (néo-promue) et La Suze, qui évoluait ces dernières années dans le groupe B. «Moins de rides, plus de fougue et un peu moins d'expérience», voilà le visage colombin décrit par l'entraîneur-joueur Patrick Bordoni. «Si l'objectif pas toujours avoué des dernières saisons était le maintien, nous mettrons cette année l'accent sur la formation. Cela dit, une participation aux play-off (top 4) me semble tout à fait réaliste. Le championnat sera plus ouvert que jamais.»
Du côté de La Suze, où l'on se réjouit de ce «transfert» dans un groupe romand pourvoyeur de derbies «aussi terribles qu'amicaux», on visera également les play-off. «Si la guigne veut bien nous épargner, il faudra compter sur nous pour jouer les premiers rôles», assure l'entraîneur-joueur Julien Lautenschlager, qui succède à Serge Lovis, parti coacher l'équipe féminine. «Le contingent n'a pas trop changé, mais nous avons récupéré quelques-uns de nos blessés. J'espère pouvoir enfin disposer d'un contingent complet d'ici un mois.»
Du côté du VBC La Chaux-de-Fonds, néo-promu, on se réjouit de pouvoir «enfin se frotter à l'échelon supérieur». L'objectif sera le maintien, tout en cherchant «à apprendre un maximum de ce nouveau challenge».
Groupe A dames
L'objectif du NUC II est de se qualifier pour les play-off (top 4) en formant des jeunes. Tania Hübscher s'entraîne ainsi une à deux fois par semaine avec la ligue A. En face, Entre-deux-Lacs, qui a accepté sa promotion «pour sortir du championnat cantonal neuchâtelois et voir autre chose», tentera de se maintenir dans la ligue. «Notre but est d'évoluer dans le jeu et d'acquérir de l'expérience», explique l'entraîneur Thierry Berger.
Groupe B dames
Néo-promues, les filles de La Suze, emmenées par leur passeuse Emilie Simon (ex-N1 française), devraient réussir à assurer leur maintien. Mais le contingent est restreint (huit joueuses, dont une seule passeuse), ce qui pourrait causer des problèmes en cas de blessure. «Si le championnat se déroule sans anicroche, on peut même atteindre les play-off», lance Serge Lovis. /ptu