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Les Vallonnières ont assuré leur maintien sportif

08 juin 2009, 10:42

L'avenir sportif du VBC Val-de-Travers se jouait hier au centre sportif de Couvet. Face à Langenthal, qui n'avait plus la moindre chance de se sauver, les protégées de l'entraîneur Martin Barrette ont obtenu les deux points qui leur manquaient pour assurer leur maintien en LNB.

Le coach l'avait prévenu, les Bernoises ne sont pas venues la fleur au fusil. «Elles ont une mentalité de battantes», avait déclaré Martin Barrette. Les Vallonnières ont d'ailleurs eu bien du mal à prendre la mesure de leurs adversaires.

En remportant les deux premiers sets, l'affaire semblait dans le sac. C'était compter sans l'abnégation des joueuses bernoises, qui se sont accrochées jusqu'au tout dernier point, empochant même la troisième manche. «J'étais très confiant, même après la perte du troisième set», souriait le Québécois. «Camille Dubois a fait un très bon match et quand elle a un peu baissé, Shirley Rey a pris le relais. Même malades, Lizelle Jackson et Magali Roy ont aussi fait leur match», analysait l'entraîneur. «J'avais des difficultés à respirer», expliquait la capitaine Magali Roy. «C'est un réel soulagement et une fierté d'avoir gagné et assuré notre maintien. C'était important.»

Reste maintenant à savoir si les filles sont prêtes à remettre l'ouvrage sur le métier la saison prochaine. «Je veux continuer», affirmait la capitaine. «Mais il va falloir avoir une sérieuse discussion d'équipe pour voir combien nous serons.» Pour rappel, le VBC Val-de-Travers à jusqu'au 16 avril pour annoncer le retrait éventuel de sa première équipe. Passée cette date, des frais administratifs seront facturés au club.

Si les joueuses doivent rendre leur décision d'ici samedi, Martin Barrette a déjà annoncé la sienne: «La saison prochaine se fera sans moi. Je continuerai avec le centre de formation jusqu'à fin avril et je serai à disposition pour donner un coup de main, notamment pour trouver des renforts à l'étranger, expliquait le Québécois.

«Pour l'instant, il faut voir avec les joueuses actuelles et potentielles. Le cas de l'entraîneur se réglera plus tard. En attendant, place au champagne» concluait, tout sourire, Magali Roy. /seg

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