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Le NUC rate une belle occasion de prendre ses distances

Au terme d'une belle empoignade de plus d'une heure et quart, le NUC s'est incliné en trois sets, hier à la Riveraine, devant Cheseaux. Les filles de Philipp Schütz ont raté une belle occasion de distancer une équipe de bas de classement.

30 nov. 2009, 10:39

Rageant! Alors qu'elles semblaient avoir toutes les cartes en main pour revenir dans le match et embarquer Cheseaux dans, au moins, un quatrième set, les filles du NUC ont, hier, laissé filer trois balles de troisième manche et, par la même occasion, le match. «Ce troisième set, on doit absolument le gagner», râlait Philipp Schütz. «Ça pouvait tout changer!»

Qu'est-ce qui a cloché, comment expliquer le fait que les Neuchâteloises aient perdu face à un adversaire qu'elles avaient pourtant aussi sèchement battu au premier tour? «C'est vrai que Cheseaux a bien servi, mais on sait qu'on est là, en LNA, et ce n'est pas une surprise!», reprenait Philipp Schütz. «Le plus grand problème, c'est que nous n'étions pas stables à la réception. Ensuite, cela nous coûte beaucoup de faire le point. Tu dois prendre beaucoup de risques et tu perds beaucoup d'énergie.»

Le coach trouvait aussi une explication mentale à cette défaite. «Psychologiquement, si nous sommes un peu sous pression, si nous faisons deux ou trois fautes de suite, nous avons de la peine, nous ne remontons pas. Nous n'arrivons pas à garder l'énergie positive. L'an passé, en LNB, cela allait tout seul. Cette année, Kelly Russell arrivait à faire le pont. Comme elle est partie, nous devons nous stabiliser.»

Philipp Schütz n'est cependant pas du genre à pointer du doigt les problèmes de son équipe et occulter les mérites de l'adversaire. «Il faut aussi complimenter Cheseaux. Chez lui, nous avions eu beaucoup de chance de gagner en trois sets. Aujourd'hui, c'était le miroir du match aller. Ce qui lui a manqué là-bas nous a manqué ce soir.»

Et le coach de faire son autocritique. «Sincèrement, je pense que je n'ai peut-être pas très bien senti l'équipe aujourd'hui. Mon coaching n'était pas excellent, je n'ai pas fait les bons choix au bon moment.» Il cite notamment l'entrée en jeu de Nadège Paquier, dont c'était la première apparition. «J'ai voulu mettre une impulsion à la fin des deuxième et troisième sets.» Hélas, un service «out» de la numéro 11 du NUC donna la manche médiane aux Vaudoises, avant qu'une réception «limite» ne sanctionne son entrée en jeu dans la manche suivante.

A raison, Philipp Schütz ne jetait absolument pas la pierre à sa joueuse. «Tu ne peux surtout pas lui en vouloir! Nadège revient gentiment après une longue absence (réd: due à un gros problème au tendon rotulien). Je le répète, je n'ai pas bien senti l'équipe aujourd'hui.»

Le NUC a raté une première occasion de prendre presque définitivement ses distances avec la queue du classement. Samedi prochain, à 17h30, il aura l'opportunité, en recevant Bienne, de se rattraper, de se rassurer, de retrouver une certaine stabilité. /FTR

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