Assise au bord du terrain, un peu en retrait de ses coéquipières, Elisa Suriano a le regard fermé. Au bout de sa jambe délicatement mise à l’horizontale, un épais bandage et une poche de glace. La jeune attaquante vient de se tordre la cheville en essayant de sauver une balle. Seule une poignée de personnes ont assisté à la scène. A ce moment-là, il s’agit encore du match d’ouverture de la deuxième garniture avec laquelle elle était alignée. «J’ai entendu un gros ‘crac’, et maintenant j’ai une grosse boule au niveau de la malléole», confiait-elle, les yeux encore rougis par les larmes et le cœur balancé devant l’incertitude de la gravité de l’incident.
Drôle de manière de débuter un dimanche. Ce d’autant que la veille, à Genève, les Neuchâteloises avaient fait tout juste pour se procurer les frissons d’une folle soirée. En s’imposant avec autorité et en trois sets,...